Après notre passage à Noël 2017, il convenait de revenir se frotter au rocher grec du Péloponnèse. En effet, de nombreux secteurs n'avaient pas été visités, d'autres ont été équipés depuis et surtout, le spot de Kyparissi (à 1h d'une route neuve non référencée sur google) se devait d'être testé.
Piqure de rappel avec le secteur Elona
Toujours à H.A.D.A, et son magnifique canyon
Une semaine nous était réservée pour Kyparissi. Notre appartement donnait directement sur la mer, un peu cher et mal équipé en comparaison de celui de Léonidio mais bon.... la vue (ci-dessous), dont nous n'avons pas profité en raison des moustiques était plutôt agréable.
Ici le secteur phare est Babala, du 5 étoiles accessible en 45min d'approche et avec un bon niveau 8a... Que des longueurs toutes plus belles les unes que les autres, dans une barre qui verra naître encore pas mal de choses ces prochaines années. Pas vraiment de voies d'échauffement là-haut, mais les autres secteurs ou l'approche font l'affaire.
... et une fois de plus, un goût de revient-y ...
Comme le titre l'indique, LA destination européenne à la mode du moment se situe dans le Péloponnèse en Grèce. L'accès assez aisé; 2h30 d'avion et à peine plus de voiture; permet de s'offrir une grimpe de qualité, concentrée autour de Léonidio.
Un des deux secteurs classiques, Twin Cave. Xavier dans Bonobo, 7b+, Guillaume dans Gaidoura Dura, 8b et Célia dans Péripatos, 6a+
Une des seules activités touristiques de la région, le monastère d'Elona, heureusement à quelques pas de la falaise du même nom!
Samuel dans La Vengenza Del Silencio, 8a, Aurélien dans Tecno Berlin, 6c et Xavier dans Paranihida, 7a+. Le tout au secteur Elona.
Le deuxième secteur phare de Léonidio, Mars (et environ). Un super rocher, mais bien trop bondé en cette saison!
Secteur "le balcon des chêvres", on le comprend assez vite au regard du cabanon dégoulinant d'excréments en arrière plan.
Il est temps de dire au revoir. En résumé, Léonidio c'est fou. Si on devait chercher quelques inconvénients, on citerait l'affluence démesurée en période de vacances, et le manque de secteurs comportant toutes les cotations (du 5 au 8). Notons également les messes beaucoup trop fréquentes et matinales pour une appartement à quelques mètres d'une église.
Depuis le temps que le Tessin faisait parler de lui, il fallait absolument y faire un tour. L'inter saison s'y prête très bien, loin du tourisme de masse estival.
Secteur Mövenpick, pas le plus beau, mais quelques voies de qualité. Natalia dans un 5b, et Chris dans un 6c.
Bandol, pour ceux qui ne connaissent pas (comme nous avant d'y aller), est une typique station balnéaire de la Côte d'Azur, qui en hiver ne présente aucun intérêt. A si, un seul et pour les grimpeurs, elle est très bien centrée, coincée entre les spots de Toulon, les Calanques et les alentours de Marseille. Alors c'est parti pour deux semaines de grimpe au soleil!
Cap sur Destel et son secteur de l'Amphithéâtre. Petit secteur avec tous niveaux, mais le soleil ne pointe le bout de son nez en tout et pour tout qu'une heure en cette saison.
Au Baou des quatre aours, la vue sur Toulon est sympathique. Pour qui n'a jamais vu un porte-avion de près ou de loin, les bâteaux de croisière sont plus impressionnants.
Retour à Roquevaire, quelques années plus tard. Toujours au top, avec de belles conditions à la clef.
Xavier sort la technique pour venir à bout de Ck3, 7a+. En bas, piètre essai dans Akirira, le point de travail du crux n'était pas très avenant.
Et pour finir en beauté, la fameuse Paroi des Toits aux Calanques. Un petit coin de paradis, abrité du mistral, plein soleil.
Une semaine de Ramirole, c'est le programme de l'été pour l'équipe Franco-Suisse. Ce secteur récemment équipé regorge de colonnettes, d'ombre et de tranquillité. Merci à http://greenspits.com/fr/ pour le travail et la qualité des voies proposées, super concept qu'ils ont lancé de plus. Une belle semaine, entrecoupée de nombreux repos, tant la chaleur et le grain auront eu raison de notre peau.
Le fameux pellerinage obligatoire de DWS dans les gorges avec ces crépitements de flash et applaudissement à tout va, ambiance...
En vrac, mais dans l'ordre, 1/ échauffement de Merlin sous l'oeil vigilant du photographe. 2/ la voie de L'If, attention aux fesses. 3/ et 4/ Léo dans un gros 8b bien puissant. 5/ Merlin dans le seul 7 (c+) de la baume centrale. 6/ Louis, rencontre de la Ramirole dans le sublime Feu Occulte en 8b+
Sortie classique, gros défonçage (pas pour tous), à Céüze la belle. Belle découverte de Céüsette et retour avec les copains anneciens et cantalou. (dans le jeté de Sang peur et Sanglier ci-dessous)
Réservé 6 mois à l'avance, ce trip était des plus préparé. La plus fine équipe était sur le qui-vive et s'était entraînée depuis des mois!
C'est le spot de Cala Gonone, sur la côte Est qui est visée. Ce petit village un peu trop touristique mais vide à cette époque et largement entouré de bouts de falaises. De quoi assouvir la soif de grimpe de toute l'équipe. Parfois la soif était vite étanchée par l'équipement rongé par le sel, mais généralement, le relais a été clippé sans encombres.
Visite obligatoire à Cala Luna, vu le nombre c'est plus rentable et flexible de louer un zodiac. Xavier se charge de l'encrage pour une baignade matinale rafraîchissante. Grimpe originale les pieds dans le sable sur des voies courtes à l'équipement à rénover.
La classique de Sardaigne, la grotte de Millenium. L'accès est un peu pénible (pour ceux n'ayant pas le pied sûr), mais l'ambiance et le cadre valent le détour!
Passage exprès au secteur d'Isili à l'intérieur des terres, sur le trajets du retour pour Cagliari. Très beau secteur à trous, avec tous les niveaux, dans un cadre paisible. (Alexis s'échauffe dans un 6b+)
Le fourre-tout, avec les secteurs El Chorro, Cala Fuili. Globalement, des très belles voies moyennant une sélection préalable.